Le 09 mars, ils seront des milliers à manifester devant le Sénat à Paris en
signe de protestation contre des cotisations
beaucoup trop lourdes et une politique
fiscale jugée confiscatoire. Artisans de tous bords, chefs de petites et
moyennes entreprises, travailleurs indépendants et commerçants comptent ainsi faire
entendre leurs différentes revendications afin d’obtenir les réformes tant
attendues. Parmi les participants, on retrouve de nombreux professionnels indépendants du BTP pour qui la vie est de plus en
plus difficile à cause du poids grandissant des charges sociales et du manque
de travail notamment.
Travailleur indépendant du BTP : des conditions de
plus en plus difficiles
Ils sont pratiquement 2 000 à avoir perdu leur emploi durant les cinq
dernières années. Pour les artisans du
BTP, la vie est loin d’être facile et nombre d’entre eux croulent sous le
poids des charges sociales et des dettes. RSI, Urssaf ou encore CI BTP représentent
autant de cotisations obligatoires que les travailleurs
indépendants du BTP doivent verser, indépendamment de la somme d’argent
qu’ils gagnent chaque mois. Pour beaucoup d’entre eux, les contrats sont
particulièrement difficiles à décrocher et l’argent se fait de plus en plus
rare.
Dans la plupart des cas, ces indépendants
en détresse ne parviennent même plus à se verser de salaires régulièrement
et doivent en plus s’occuper eux-mêmes de la gestion administrative de leur
activité, ne pouvant recourir aux services d’un professionnel pour le faire. Au
poids des charges vient alors s’ajouter celui des responsabilités et là, c’est
un véritable engrenage infernal qui se met en place. Pour la majorité des travailleurs indépendants du BTP, les
dépenses obligatoires représentent près de 60 % de leurs revenus, ce qui ne
leur permet plus de gérer leur activité comme il se doit ou même de vivre
décemment. C’est pour toutes ces raisons qu’un grand nombre des artisans du BTP ont pris la décision
de se joindre aux autres participants du mouvement de protestation qui aboutira
au grand rassemblement du 09 mars à Paris, espérant pouvoir se faire entendre des
pouvoirs publics.
Le portage salarial : une solution concrète
Pour remédier à tous ces problèmes, il faudrait bien évidemment que les
cotisations sociales soient revues à la baisse et que plus d’emplois soient
créés afin de permettre aux artisans en cessation d’activité de retrouver du
travail. Rappelons tout de même que le portage salarial reste pour les travailleurs indépendants du BTP une
alternative de choix, le secteur du bâtiment et des travaux publics demeurant
par ailleurs l’un des plus porteurs. En choisissant cette nouvelle forme de
travail, les demandeurs d’emploi ont de meilleures
chances de rebondir et gagner de l’argent grâce aux missions qu’ils effectuent pour le compte de la société
de portage.
De plus, les professionnels « portés »
ont plus de chance de décrocher des contrats, la société de portage se devant
d’encadrer et d’accompagner ces derniers de manière adéquate. Il est donc beaucoup plus facile de trouver des clients
et de percevoir des revenus en étant « porté » qu’en étant
indépendant. La société de portage étant en charge de facturer et d’encaisser
le montant des prestations afin de pouvoir les reverser au « porté »
sous forme de salaire, celui-ci peut bénéficier des avantages du statut de salarié (assurance chômage, congés payés,
retraite, etc.) tout en travaillant en
toute autonomie, libre de gérer sa clientèle et son emploi du temps. Enfin,
la société de portage gérant l’aspect administratif, comptable, fiscal et
juridique de l’activité du « porté », celui-ci peut enfin se consacrer entièrement à son métier
sans avoir à crouler sous le poids de toutes ces contraintes. En conclusion, il
semblerait qu’opter pour le portage salarial reste l’une des meilleures
alternatives pour les travailleurs
indépendants du BTP qui souhaitent échapper à la crise et poursuivre leur
activité professionnelle.
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